Ce 10 octobre marque la Journée mondiale des personnes sans-abri, une journée pour rappeler que l'accès à un toit est un droit fondamental. Pourtant, pour des milliers de personnes ici, en Belgique, ce droit reste inaccessible. Chaque personne sans-abri ou en situation de mal-logement, est la preuve que nos politiques actuelles ne suffisent pas. Ce n'est pas une fatalité, c’est une conséquence directe des choix collectifs que nous faisons.

Monsieur X., 50 ans, l'exprime sans détour : « Je trouve honteux qu’en 2024, dans notre pays, nous ayons des difficultés à se loger et à bien se nourrir. J’aimerais que nos ministres se rendent compte de la difficulté du peuple d’accéder à un logement adéquat : que ce soit une personne du CPAS, au chômage, invalide, bénéficiaire d’une pension de handicap, âgée, salariée ou indépendante, nous sommes tous égaux et nous avons tous le droit au logement. »

Le témoignage de Monsieur X. fait partie du Livret Noir du Mal-Logement, fraîchement rédigé à Liège, écrit en collaboration avec des associations liégeoises, où tant d’autres récits décrivent la lutte quotidienne contre le froid, la discrimination, et parfois même l'indifférence. Mais ces histoires parlent aussi de résilience. Elles nous montrent que des solutions existent. Nous savons ce qu’il faut faire : plus de logements sociaux accessibles, une meilleure régulation des loyers, et des politiques qui protègent les personnes plutôt que le profit.

Le Livret Noir du Mal-Logement

C’est là que les élections communales de ce dimanche prennent tout leur sens. En votant, nous avons le pouvoir d’influencer les décisions politiques qui déterminent la vie dans nos villes. La fin du sans-abrisme est un choix politique. Choisissons celles et ceux qui garantiront des solutions durables à ce problème : des lois contre les marchands de sommeil, des logements publics en nombre, des aides renforcées pour les plus vulnérables.

Chaque vote compte à chaque niveau de pouvoir et il peut s’agir d’un vote pour une ville solidaire, pour un endroit où chaque personne trouve sa place.

Le 10/10 est un rappel, mais ce dimanche peut être un tournant pour construire une société où chacun·e a un toit, où le logement est un droit réel pour tous·tes.

La fin du sans-abrisme est un choix politique

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