Récemment, trois patient·es que nous suivons en logement ont été hospitalisé·es.

Iels vivaient chacun·e seul·e, et rencontraient tous·tes des problèmes de santé physique, mentale et d'addiction. Malgré nos conseils pour les motiver à vivre en logement supervisé, ce qui aurait été beaucoup plus adapté, iels montraient beaucoup d'opposition.

Nous n'avons pas eu d'autre choix que de les laisser essayer, malgré la peur et le stress que ces situations engendraient chez nous, travailleur·euses de terrain.

C'est finalement leur hospitalisation, suite à un gros souci de santé, qui a agi comme un déclic. En effet, après être tombé·es "très bas", iels ont vécu une sorte de renaissance. Ce passage leur a permis de mieux rebondir, comme c'est souvent le cas quand ce type de situation est bien encadré.

A leur sortie, une solution a été trouvée et beaucoup de choses se sont débloquées d'un coup. Par exemple, le sevrage "forcé" de Madame S. lui a ouvert les yeux et elle a décidé toute seule d'arrêter l'alcool. Et elle a aussi trouvé la force mentale de dire stop à une voisine harcelante.

Monsieur J., quant à lui, avait besoin d'être entouré, écouté et l'hospitalisation lui a fait du bien. Il a intégré une maison de repos à sa sortie d'hôpital et a retrouvé une hygiène de vie ; il se parfume même et a aussi arrêté l'alcool.

Monsieur D. a également arrêté de boire et est retourné dans son logement. A présent, cela se passe beaucoup mieux car il est aussi devenu abstinent.

Ne dit-on pas que celui qui se relève est plus fort que celui qui n'est jamais tombé ?

Votre don, leur nouvelle chance!